Cette expérience menée sur deux groupes de souris obèses pendant 5 semaines, dont un groupe traité à la fexaramine, a montré que celles-ci arrêtaient de prendre du poids et commençaient à en perdre, tout en ayant un cholestérol et un taux de glycémie plus faible que l’autre groupe. On a également observé chez ces souris une élévation de la température du corps, qui témoigne d’une activation du métabolisme, chargé de brûler les graisses. Cette découverte publiée dans le journal Nature Medicine en janvier 2015 pourrait être un pas en avant dans le combat pour l’obésité, notamment aux USA où plus d’un tiers des adultes souffrent d’obésité et 29 millions de personnes sont diabétiques, d’après le Centers for Disease Control and Prevention. Ces études devront encore être appliquées à l’homme pour être certain des résultats, mais la différence de celle molécule développée par Ronald Evans est qu’elle ne se dissout pas dans le sang mais passe par la paroi de l’instestin, ce qui diminue d’autant plus le risque d’effets secondaires. La plupart des laboratoires pharmaceutiques ont cherché à développer des formules agissant sur des processus divers au niveau des principaux organes, alors que Evans s’est concentré sur le récepteur Farensoid-X FXR qui s’active pile au moment des repas et commence à agir sur la libération des acides biliaires du foie, la digestion des graisses et le système de stockage des sucres et des graisses, en l’activant seulement au niveau des intestins. Selon lui, il suffit d’activer le tout premier mécanisme, pour que les autres suivent naturellement, un peu comme une course de relais.
Cette expérience menée sur deux groupes de souris obèses pendant 5 semaines, dont un groupe traité à la fexaramine, a montré que celles-ci arrêtaient de prendre du poids et commençaient à en perdre, tout en ayant un cholestérol et un taux de glycémie plus faible que l’autre groupe. On a également observé chez ces souris une élévation de la température du corps, qui témoigne d’une activation du métabolisme, chargé de brûler les graisses. Cette découverte publiée dans le journal Nature Medicine en janvier 2015 pourrait être un pas en avant dans le combat pour l’obésité, notamment aux USA où plus d’un tiers des adultes souffrent d’obésité et 29 millions de personnes sont diabétiques, d’après le Centers for Disease Control and Prevention. Ces études devront encore être appliquées à l’homme pour être certain des résultats, mais la différence de celle molécule développée par Ronald Evans est qu’elle ne se dissout pas dans le sang mais passe par la paroi de l’instestin, ce qui diminue d’autant plus le risque d’effets secondaires. La plupart des laboratoires pharmaceutiques ont cherché à développer des formules agissant sur des processus divers au niveau des principaux organes, alors que Evans s’est concentré sur le récepteur Farensoid-X FXR qui s’active pile au moment des repas et commence à agir sur la libération des acides biliaires du foie, la digestion des graisses et le système de stockage des sucres et des graisses, en l’activant seulement au niveau des intestins. Selon lui, il suffit d’activer le tout premier mécanisme, pour que les autres suivent naturellement, un peu comme une course de relais.